lundi 27 février 2012

Alain rejoint nos troupes

"Je m'appelle Alain Carré, j'ai 58 ans.
j'ai toujours fait du sport, et en particulier de la course à pied. En athlétisme quand j'étais jeune, puis adulte, ayant abandonné la compétition, je courais à la montagne pour mon plaisir. J'ai ensuite arrêté la course à pied pour passer au vélo que je pratique toujours d'ailleurs, mais en dilettante. Dès que la météo me le permet, je vais au travail en vélo (35 bornes aller retour) et à la belle saison, je passe les cols. Chaque été, je pars plusieurs jours d'affilée en vélo, option randonnée (avec tout le matos dans les sacoches) pour enquiller du km et du dénivelée. Et le plaisir de rouler à la montagne, de découvrir des lieux et des gens. 
Je pratique la course à pied hors stade depuis 5 ans. J'ai d'abord fait du trail et des 10 kms. Les deux premières années, je faisais 2 à 3 courses par mois. Avec un entrainement, parfois 2  par semaine.

Puis je m'y suis sérieusement mis, j'ai abandonné presque complètement les trails, je me suis concentré sur les 10 kms et les semi. Et puis l'envie est venue du long, alors j'ai tenté mon 1er marathon, à Annecy, en 2009. Ce fut dur, mais j'ai fini, et dans les 4 heures que je m'étais fixées. J'en ai maintenant fait plusieurs et j'adore cette sensation de partir pour de longues heures d'effort où il faut savoir s'économiser, se gérer, gérer les douleurs et la fatigue, et le plaisir de l'arrivée.
Maintenant, je ne fais plus que des semi et des marathons, exception faite de quelques courses caritatives, où je vais pour le plaisir de retrouver des copains, et d'offrir ma course pour une cause.
Et puis l'envie du trail revient. Alors cette année, je pense m'y remettre sérieusement. Mon challenge sera de faire le tour des glaciers de la Vanoise, le 1 juillet, et avant, histoire de me tester, le Malpassant. Il va donc falloir augmenter le nombre d'entrainements.
Cette année 2012 verra donc 4 objectifs majeurs:
le marathon du bout du monde
le Tour des Glaciers de la Vanoise
le marathon d'Ardèche
le marathon du Beaujolais nouveau
Et comme j'aime beaucoup le vélo aussi, je participe à des duathlon. L'an passé j'ai fait celui de l'Alpe d'Huez et celui de l'Ardèche, cette année je compte faire celui d'Albertville et sans doute à nouveau celui d'Ardèche. "


Alain
Pour l'association, Alain mettra en jeu le marathon du Bout du Monde et pour la première fois, les foulées solidaires de "Courir pour le Népal" iront du côté de la Bretagne le 1er avril ...de la pointe du Raz à  Douarnenez.

dimanche 26 février 2012

Le numéro 1 de la Rubatée

Retour sur la Rubatée blanche de Laurent :

"Comme prévu, un troupeau de près de 250 têtes s’est regroupé sur la ligne de départ de cette 3e Rubatée Blanche.
Pour cette édition, un temps magnifique : le coucher de soleil était au rendez-vous, ce qui nous a permis de contempler les magnifiques décors de la région avec des reflets rosés sur la neige. Belle ambiance. Ces conditions contrastent vraiment avec le vent glacial de la première édition et la neige de 2011.
Comme prévu également, au retrait du dossard, le n°1 m’était réservé. Une attention vraiment sympa des organisateurs que d’ailleurs je remercie pour ça et pour la course en général : 3 éditions, 3 dossards n°1 (j’ai proposé de le ramener à la maison pour le laver et je le ramènerai l’an prochain !), 3 éditions différentes (je reviendrai là-dessus).
Le départ est donné peu après 17h30 et comme je connais le début de course, je me réserve, je sais que c’est là que ce sera le plus dur pour moi. Je me mets bien au chaud dans le paquet et 1er virage, 1ère montée et … nous voilà partis dans 500m de poudreuse ! Je n’avais pas prévu ça : on patauge, les baskets s’enfonçant dans 30 cm de neige… Eprouvant physiquement. On retrouve ensuite les pistes de fond et c’est là que je salue Bruno qui n’a pas eu beaucoup de chemin à faire pour venir nous voir passer !
Mais pour moi, ce sont les 3 kms suivants dont je me méfie : une partie montante, très longue. Je garde mon rythme tranquille, au km 4, séparation entre les 6 et 12kms puis c’est là que le n°159 vient se coller dans ma foulée, il prendra le relai 500m avant le ravitaillement, pour la forme !
Au ravito des 6kms, je ne suis pas trop mal, je me suis bien réservé pour la suite. Un verre d’eau, 2 bouts de bananes et on est repartis. Le 159 est devant moi mais je ne peine pas à le doubler  au bout de 500m. Cette seconde partie est plus roulante, je le sais alors j’accélère. Je rattrape alors tous ceux qui m’ont passé dans les premiers kms tout en gardant une réserve car l’an passé, vers le km 8, nous avions gravi la Vigoureuse. Mais là, à mon grand étonnement, on continue tout droit… Alors je file et continue à doubler dans une portion à peine vallonnée.
Il reste 2kms et là, le grand changement de cette année, les organisateurs nous ont réservé une série de virage en descente, là encore en grande partie dans la poudreuse, la neige n’étant pas de bonne qualité. D’habitude, je file en descente mais là, je dois rester prudent, une cheville aurait vite fait de déraper ! En bas de la côte, plus d’un km mais nous devons repasser dans la poudreuse du départ et à ce stade de la course, c’est exténuant de devoir lutter pour mettre un pied devant l’autre, ce qui me vaudra l’apparition des premières crampes ! Mais il ne reste pas grand-chose alors je reprends un rythme assez tranquille pour en finir.
Au final, ce ne seront pas tout à fait 12 km (11.7 plus exactement) en 1h09. Ma moyenne a un peu baissé par rapport à l’an dernier bien que nous n’ayons pas monté la Vigoureuse, ceci étant dû à ces passages compliqués dans la poudreuse.
Je suis content d’avoir bouclé cette 3ème Rubatée Blanche pour les enfants même si je regrette un peu que la mobilisation n’ait pas été à la hauteur de ce que j’aurai pu attendre. Qu’à cela ne tienne, ce sont 2 paris convertis tout de même et on retentera le coup sur le Cross du Mont Blanc fin juin et peut-être aussi sur la Transju’Trail pour Nathan Graine de Soleil."

Laurent

dimanche 19 février 2012

Ce 25 février : Laurent à la Rubatée


"La Rubatée, c’est en été, la célébration de la sortie destroupeaux après les longs mois d’hiver. Mais le 25 février prochain, le troupeau sera dehors, malgré la neige et le froid et je serai de ce troupeau là !
Ce sera  la troisième édition de cette Rubatée Blanche une jolie course de 12 km sur les terrains enneigés autour de Lajoux, dont une bonne partie sur les pistes de fond. L’épreuve démarre à 17h30, à la tombée du jour, autant dire que les moins rapides devront prévoir la frontale.
Cette course est un peu spéciale pour moi. D’abord, ça a été ma toute première inscription à une course lors de la première édition en 2010. Ensuite, j’ai pour le moment l’honneur d’être l’unique porteur du dossard n°1 (ne croyez pas que j’ai gagné la course, j’ai simplement été le premier inscrit en 2010 et j’ai eu un traitement de faveur en 2011 !) et si vous allez voir la liste des inscrits sur le site de la course (lien plus bas), vous me verrez encore en face du n°1 … simple coïncidence ?
Je n’avais pas prévu de vous demander de parier sur ma course, réservant plutôt des longues distances pour que les dons à Courir pourle Népal soient plus conséquents. Mais c’est la Rubatée Blanche, c’est à Lajoux, patrie de Bruno, et j’affectionne cette course alors pourquoi pas ?
Venez donc nombreux nous encourager samedi (avec gants etbonnet, il vaudra mieux pour vous !) et pariez également en masse pour ma course, 12 kms, c’est pas grand-chose !
http://sites.google.com/site/larubateeblanche/"
                                                                                    Laurent


Pauline fan de Montagne

Ils sont plusieurs à avoir rejoint nos troupes pour 2012. Parce que les sportifs ne sont pas de simples dossards, et que les mots "partage" et "rencontre" sont des valeurs fortes de notre association, nous allons faire leur connaissance et vous les présenter. Pour commencer, Pauline, la haut-savoyarde :

"Pauline, 29 hivers, citoyenne lémanique, bidouilleuse de molécules, à grosse échelle, dans la vie civile. Touchée en plein cœur par le Népal durant un voyage en Avril 2009, par les gens, les paysages, la vie... MONTAGNARDE avant tout... Je me suis mise à courir en montagne l’an dernier, histoire de varier les plaisirs et aussi de se lancer un défi perso... Le problème, c’est que j’y ai pris gout à ces bêtises....
C’est donc avec un immense PLAISIR que je rejoins les sportifs solidaires de Courir Pour Le Népal cette année 2012 !!!
Points forts : euuuuh.... j’aime bien regarder les petites fleurs ? non...ça n’aide pas trop pour le trail...Quand le moral flanche et que la douleur se fait sentir, je pense à la chance que j’ai pouvoir courir pour mon plaisir dans des paysages somptueux....et je repars, sourire aux lèvres...Mon autre point fort est d’être entourée d’amis formidables !
Points faibles : Je doute trop souvent de mes capacités .... Plan d’entrainement ? késako ? ... Impossible de m’astreindre à un entrainement... J’aime faire trop de choses !!!
Friandise favorite : les nounours à la guimauve....pas très sain, mais tellement régressif !
Maxime favorite : “On n’est pas là pour enfiler des perles !!!” Elle n’est pas de moi... [Merci Manu et Nico]
Mes projets pour l’association :
TransJu Trail 36km, car j’adore démarrer la saison dans le Jura...”On” m’a dit que le parcours est magnifique ! Pas d’objectif horaire.... Et en plus, l’assoc’ sera là !!! Que demander de plus ?
P’tit Tour des Fiz fin Juillet. C’était mon 1er trail l’an dernier : un gros challenge ! Un magnifique souvenir... Donc j’ai envie d’y retourner cette année....peut être essayer de faire un temps... A voir....
J’ai d’autres projets “montagne” qui pourraient m’empêcher de m’entrainer sérieusement... Je vous le disais : j’aime faire trop de choses !

Je finirais par cette simple phrase : PARIEZ, PARIEZ, PARIEZ sur l’un d’entre nous !!! Les enfants du Népal vous en remercient d’avance !
Namaste”

Pauline

mercredi 15 février 2012

L'envers du décor : l'Ultra Trans par Simon

En tant que spectateur, on les voit passer en trombes, mais on ne se doute pas des détails de l'aventure sportive qui se joue en chacun d'eux. Simon nous raconte son Ultra :

"Samedi...50 km ski classique
En arrivant sur le stade de départ, je dois dire que ça faisait un peu peur..! La doudoune et le sur-chaud n'étaient pas de trop, devant toute cette bise, et ce froid...Je commence à mettre mes dragonnes pour l'échauffement et là : j'ai deux dragonnes pour la main droite!!! (j'avais cassé un bâton la semaine précédente, et on m'a remonté une mauvaise poignée sur le nouveau tube). Mais heureusement JB Fournier me sauve en me passant ses bâtons qu'il avait pris pour dépanner en cas de casse. Ils sont plus courts, mais ça ira. Dernières retouches concernant la retenue après l'essai des skis, puis c'est parti!!! Avec tout de même une couche de vêtements de plus que prévu. La course de samedi se passe super bien, ca skie en groupe entre les Rousses et Bois d'Amont, je me cache bien face à la bise, et me sens vraiment en jambe, donc je décide de partir du groupe dans la montée du Risoux pour en rejoindre un autre devant. Un groupe de trois se forme à Bellefontaine, on se relaie jusqu'au Pré-Poncet, puis un  élite nous tire par la suite en faisant le boulot tout seul jusqu'à Mouthe...Merci à lui...hihi Je finis cette première course du week-end super content, car j'ai encore des réserves. Petite séance kiné et osthéo à l'arrivée, puis on rentre se reposer...

Dimanche : 76 km skating
Un copain Anthony, m'a préparé les skis la veille et me ravitaillera pendant la course, accompagné de la famille, de ma chérie et des copains... Mêmes conditions que la veille au départ sauf que j'ai l'impression que c'est pire, plus de vent, plus froid. La fatigue  joue sans doute un rôle là dedans. Je monte sur les skis, cours un peu à l'échauffement, et me sens super bien. Aucune courbature ressentie. Le but du jeu est juste de se cacher dans un groupe et de finir. Le départ se déroule super, je prends un rythme cool, et arrive encore une fois à bien me cacher. Les conditions sont très dures, et ça bouchonne même dans les plats à cause de la bise. Passage devant les copains de Courir pour le Népal qui nous réchauffent par leurs encouragements avant d'attaquer Les Rousses-Bois d'Amont. Un des passages "Sibérique" de cette Trans. Arrivé au ravito à BDA, je prends un thé, un ou deux gâteaux et c'est parti... Mais le froid commence à se faire sentir de plus en plus. J'attaque le Risoux en ne sentant plus une partie propre aux hommes! Si vous voyez ce que je veux dire! Mais ça va bien se réchauffer! hihi Mais le plus embêtant est le brouillard qui commence à s'installer dans mes yeux alors qu'il fait grand beau ! Je continue un peu, mais dois faire demi-tour. En arrivant en bas, je me dis que ça va finalement passer et décide de remonter le Risoux. Je recommence la montée mais ça s'empire. Je vois donc le médecin de  course qui me dit que je dois m'arrêter, car j'ai la cornée des yeux gelée, et qu'il faut que j'aille voir un ophtalmo...
Je finis donc cette Ultra Trans sur un échec, d'autant plus dégouté que je me sentais bien , et que je fais la course pour l'asso, mais bon, c'est la loi du sport et la nature est plus forte que nous...
Je prends note de mes erreurs pour l'an prochain... notamment pas assez couvert le dimanche, et finis mon week-end en étant super content du samedi, mais aussi super déçu du dimanche...
En tout cas bravo à tous les coureurs de ce week-end et aux costauds qui ont fini cette Ultra!"
Simon

mardi 14 février 2012

La Transju en image



La Transju de Karine

Cette année ce n'est pas la neige qui manquait à la transjurassienne, mais des températures plus clémentes. Malgré le soleil, la bise a rendu cette transjurassienne glaciale ! Et les fondeurs ont eu bien du courage. Karine nous raconte sa participation aux 2 courses de l'Ultra Trans :

" Les conditions climatiques ont durcies les deux courses de ce week-end, elles étaient annoncées, et il fallait bien se préparer, se protéger un maximum du froid et du vent en adaptant sa tenue : surchaussures, gros gants avec chaufferettes, surchauds, cagoule, lunettes et visières. Je n'ai pas eu froid, et je n'ai pas de séquelles (pas de pommettes ni yeux gélés comme beaucoup).

La course de samedi : je me suis forcée de ne pas aller trop vite pour ne pas me fatiguer, avec toujours l'idée de ne pas trop puiser pour en garder pour le lendemain. Et ce n'est pas une chose facile de ce retenir de ne pas accrocher quand deux skieuses vous doublent à 2 km de l'arrivée. Je ne pouvais pas me permettre de sprinter pour peut-être gagner deux places au risque d'y payer cher le lendemain. C'est une autre gestion de la course quand on fait l'ultra.
Samedi soir : place au repos à la récup, la préparation des skis pour le lendemain, et une belle assiette de pâte (mangée sans avoir vraiment fin). J'avais les yeux très rouges qui ne supportaient pas les lumières vives. Je pense qu'ils avaient dû être agressés par le froid, donc je decide de rajouter en plus des lunettes une visière bien couvrante pour le lendemain.

La course de dimanche : pas facile de repartir en connaissant les conditions, car nous savions ce qui nous attendaient !! Je suis partie avec le même équipement que la veille. Bon début de course jusqu'au Rousses, après ça été la tempête jusqu'à Bois d'Amont, à essayer de s'accrocher aux trains des 54 km qui passaient trop vite avec toujours dans l'idée ne ne pas skier toute seule face au vent, quitte à attendre le train suivant. Contrairement à la veille, je m'arrête à tous les ravito à partir de Bois d'Amont, ou je mange et boit une boisson chaude, cela me prend pas plus d'une minute à chaque fois. La montée du Risoud fut un grand moment de solitude et de doute sur la suite du parcours avec un passage à vide. Puis Bellefontaine, où je suis ravitaillée d'une gourde bien chaude (merci maman!!). Je suis encouragée par "CourirPourLeNépal", par de amis en nombre. Je retrouve le moral, la forme, à partie de Bellefontaine. Je me retrouve aussi avec Sandrine Bourgeat qui fait l'Ultra Trans, et on finira ensemble en s'abritant derrière une skieuse du 54 km, dont le rythme nous convenait. Nous nous arrêtons 1 mn à chaque ravitaillement, le Pré Poncet est bien passée, l'arrivée approche, en plus il fait moins froid. On a de bonnes jambes, de bonnes sensations encore. Une Skieuse Norvégienne participant à L'Ultra nous rejoint à 4km de l'arrivée, et là tout s'accélère, avec Sandrine on essaye de la distancer mais sans succès, ce fut une bonne guerre entre filles et une fois l'arrivée passée : place aux congratulations !! avec un beau finish qui prouve que nous avions toutes les trois bien gérées nos courses.

Je termine 6eme femme de l'Ultra'Trans et 3eme française : je suis comblée et contente d'avoir pu terminer et apporter un peu  à CourirPourLeNépal."

Karine


mardi 7 février 2012

Karine rejoint les Ultras Trans

Au final, ils seront trois à participer pour les couleurs de "Courir pour le Népal", à l'Ultra Trans de ce week-end : Karine, comme Bruno et Simon, skiera les 2 courses de cette transjurassienne (50 km le samedi en classique et 76 km en skating le dimanche).

Sans oublier Sandrine qui sera au départ de la 30 KM FT.
Venez pariez sur eux, cliquez ici.

lundi 6 février 2012

Ce week-end c'est la Transju !

"Parce qu'un defi sportif est encore meilleur quand on peut aussi faire du bien aux autres!"

C'est sur ces mots que Sandrine ajoute un enjeu à son défi personnel : skier la transju 30 Km FT (skating) pour la 2e année...et cette fois pour les enfants du Népal.

Elle rejoint Bruno et Simon, qui eux, sont inscrits à l'Ultra trans.

Pour parier sur eux, c'est ici !