samedi 28 avril 2012

Konichiwaaaaaaaa Kirtap*

Notre parrain, Patrick Bohard, Kirtap de son surnom, membre du team Asics, s’envole dans quelques jours pour le pays du Soleil Levant... Heureux homme ! Il aura l’immense privilège de courir le 1er Ultra-Trail du Mont-Fuji (UTMF), équivalent asiatique de l’UTMB.
156kms, 8’550 m D+ au cœur des montagnes japonaises, sous le saint patronage du Mont Fuji. L’aventure sera très belle ! Les paysages traversés assurément époustouflants ! Nous regrettons de ne pas pouvoir le suivre sur le terrain !
Patrick, non content d’être le parrain de l’association, met cette magnifique course en jeu.

L’UTMF de Kirtap est donc ouvert aux paris (http://fr-fr.facebook.com/CourirNepal?filter=1).
Qui me suit sur les paris ? Pour ma part, j’ai parié 20kms sur Kirtap.... Il ne suffirait que de 7 paris identiques au mien pour que chaque km parcouru vaillamment par Patrick se transforme en don pour nos p’tites têtes souriantes népalaises... J’ai eu l’opportunité et la chance de rencontrer Patrick (et La Virginie !). Ce sont des personnes chaleureuses et généreuses… Un vrai honneur que de les supporter !
Et n’oublions pas que Patrick est un tout grand trailer ! 6ème UTMB 2011, 1er TransAubrac 2011, etc. … Ce n’est tout de même pas rien ! Et comme il est vraiment adorable, il s’est soumis bien volontiers à ce petit questionnaire de Proust, histoire de faire encore plus connaissance.

Le principal trait de mon caractère ?
-        Etourdi, d'après Virginie, c'est vrai que je me perds souvent sur les courses… N'hésitez pas à miser plus que les 156 kms que compte l'Ultra Trail du Mont Fuji ! 
Ce que j'apprécie le plus chez mes amis ?
-        Qu'ils (elles) soient eux et qu’ils (elles) le restent en toutes circonstances.
Mon principal défaut ?
-        L'impatience sauf en course, je me soigne et devient sage avec l'âge .Le Mont Fuji sera peut être là comme un présage.
Mon rêve de bonheur ?
-        J'ai presque 100 ans, j'habite à New Orleans et je joue un "rigs" irlandais au violon assis sur un rocking-chair devant le Mississipi en regardant Virginie...
La couleur que je préfère ?
-        Vert, c'est l'endroit de ma jeunesse…le Jura, pays grand vert.
Le don de la nature que je voudrais avoir ?
-        Voler bien sur ! J'ai essayé comme tous ces fous volants mais j'ai souvent franchi la ligne rouge (électrique). Je suis donc à nouveau un pauvre terrien à plein temps mais j'ai toujours un œil en l'air et l'autre sur terre....
Ma devise ?
-        Le Yen … Je plaisante. « Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants, mais peu d'entre elles s'en souviennent » [Le Petit Prince, Saint-Exupéry]

Kirtap , MERCI !

vendredi 27 avril 2012

Cracovie : la larme à l'oeil mais clairement réussi

A l' aéroport de Paris, déjà dans l'ambiance du marathon avec la rencontre d'un groupe de coureur marocains et me voilà au fil de la discussion invitée pour le marathon de Casablanca le 21 octobre . Arrivée donc à Cracovie vendredi 20 avril avec mon meilleur ami, j'ai pris mes marques dans mon hôtel et le samedi fut déjà riche en émotions !
Me voilà au milieu du village marathon au stade : oui ! Mon nom au milieu des 4050 inscrits ! Dossard et tee- shirt récupérés, quelques photos devant le départ et l'arrivée.
Samedi soir, je me suis affairée à préparer le nécessaire et  j'ai regardé mes derniers posts sur fb. à 23h extinction des feux.

Waouh ! Dimanche 7h ! C'est parti : petit dej préparé avec délicatesse par l'hôtel, fier d'avoir une coureuse sous leur toit ! Et me voilà partie pour prendre le bus, je ne suis pas la seule; tout le monde se regarde mais sans rien dire . Arrêt  stade :  je rencontre un groupe de traileurs français de Toulon, je dépose mes affaires en consigne, il fait un temps superbe, super ambiance et et je balise ! Départ à 9h30, derrière le dernier ballon 4h45...(trop vite pour moi)... 5-4-3-2-1-0 bestial c est parti, Waouh c'est émouvant, première larme.

Le marathon de Cracovie est un marathon magnifique sur les 15 premiers kilomètres, parcours dans la vieille ville chargée d'histoire, je ne rate aucun ravitaillement, l'allure est bonne, je me cale derrière 2 hommes (père et fils) qui courent un poil moins vite que moi. Nous sommes acclamés tout du long, courant sur les pavés, passant sur la place du Marché, devant le château de Wawel. 10 eme kilomètres en 1h03... Je suis bien mais ce n'est pas mon allure pour tenir le tout !
Semi au milieu d'une ligne droite, toujours avec mes 2 fidèles compagnons du départ, yes ! Nous crions en passant sous les 21,087 ! 2h23 il fait super chaud !
Puis, jusqu'au 28 ème, ambiance mitigée, j'accuse le coup; dans le sens inverse, je croise le ballon 3h45... Je déambule dans cette zone industrielle peu drôle ...
28 kms : grrrr, arrhgg, un doigt de pied surtout me pince et me gêne. Je m'arrête, m'assois et enlève ma chaussure. Stupeur ! Le 4e doigt de pied gauche se fait la malle : un ongle perdu au Ventoux fait une ampoule et la racine pas tout à fait partie, se détache et se balade sous la cloque... Opération sparadrap ! Et Will ( un américain) me demande si ça va. Je lui réponds : perfect,  i only lose my fingers ! Et à partir de là, ce fut alternance de marche et d'essai de " trotinne" . Au 34 ème, mon Sylou m'attend et tente de me réconforter et m'encourager. On a rejoint les bords de la Vistule, c'est magnifique ! Le vent est de face et il pleut, tout pour plaire.

Mes yeux sont rivés sur ma montre. Je me mets du Dépêche Mode, histoire de me redonner courage et je retrouve Will, les 2 garçons, on marche, on courotte, on se double, on se redouble.
38 ème, je pleure et ça, jusqu'à la fin et encore une heure après.
Tic tac tic tac, il reste 4 kilomètres et 25 minutes. Ce que je fais donc d'habitude en courant, sauf que là je ne peux pas courir. Je me donne jusqu'au 40 ème. Et oui, là, l'esprit de guerrière reprend le dessus, je me hurle dessus " Putainngggg Carole ça va le faire, tu vas pas tout chier pour 2,195 kms de merde " (ben oui les gros mots ça motive !!!)

J'ai donc serré les dents et j'ai couru comme jamais, dernière ligne droite et petit virage à gauche, il reste les 195 mètres et je vois le compteur.Je pleure comme jamais, je suis accueillie comme une reine : "congratulations, des applaudissements, la médaille autour du cou, la couverture de survie autour de moi" Me voilà seule, âme en peine, trop d'émotions, je me réfugie sous un banc avec mon résultat 5h21.13 Un groupe adorable de 3 polonais m'enlève mes chaussures, va me chercher ma consigne, me met mes tongs, m' offre à manger et une bière et ne m' a pas quitté jusqu'à ce que je reprenne mon bus... Merci...

Et Will avec sa femme me retrouve ! Il a même fini après moi ! Je pleure toujours !
Grand moment de solitude jusqu'à l'hôtel, mais je l'ai fait ! Je fais partie de la famille des marathoniens !
Qui aurait pu parier sur moi ? Sous antibio, angine, pharyngite, 38 de fièvre la veille, peu d'entraînements et des doigts de pied en compote ...
Je suis fière, fière de moi, fière pour les titis pour lesquels j'ai couru, fière d'avoir des ami(e)s qui m'ont encouragé(e)s, fière de ceux qui m'aiment et qui ont cru en moi !
Merci à tous à toutes et à toi.
La suite ? Visite de la ville en mode Playmobil, retour à Paris, ablation définitive de 3 ongles et retour à Genève en tong ! Et clairement bestial, des souvenirs plein la tête et en mode récupération pour le prochain trail fin mai !

CCB

samedi 21 avril 2012

Après la Bretagne, la Corse avec Cédric

Après Alain le Breton, le dernier sportif à nous rejoindre s'appelle Cédric Thérin, et n'en vient pas moins de  la magnifique île, celle qu'on surnomme l'île de beauté : la Corse.

"Je suis coureur depuis deux ans, je fais partie du team +watt antaflex. Je suis passionné de montagne et de running mais aussi du Népal donc j'attache une grande importance à cette cause je mets mes cuisses au service d'une superbe idée et surtout pour ces enfants qui m'ont changé ma vision des choses à leurs contacts !!!!
Je mets en jeu mon Festatrail de 120 km et mon Tor des Géants de 330 km. Maintenant à vous de jouer et surtout pour ces gosses qui ont le sourire avec rien dans la vie, j'ai vu des visages d'enfants s'illuminer avec de simples bonbons et des crayons de couleurs que j'avais ramené pour leur donner .... et là !!! on voit à quel point ils manquent de tout !!!! alors GO !!"         Cédric
 
Le 19 mai : Cédric s'élancera pour les 120 km de l'Ultra Draille, la plus longue des courses du Festa trail, au coeur de l'Hérault. http://www.festatrail.com




L’Ultra Draille – 120 km – 6000 m+
Départ de Causse-de-la-Selle : Samedi 19 mai à 5h00
Arrivée à Saint-Mathieu-de-Tréviers : Dimanche 20 mai à 16h00 au maximum


Bienvenu à Cédric dans l'équipe de Courir pour le Népal,
Aujourd'hui c'est son anniversaire (véridique), faites-lui un petit cadeau :


lundi 16 avril 2012

Des nouvelles du trail des 3 vallées au Népal : Allez Phillippe !


Le 11/04/2012
Renaud Castiglioni termine second de l'étape avec passage à 4650m et 1850D+ / 3850 D-. Il reste 1er au classement général. Karma Sherpa remporte l'étape et Kalden Sherpa prend la 3e place. La fatigue commence à se faire sentir chez tout le monde.

mardi 10 avril 2012

Clairement Carole !

Petite présentation : imagine que c'est sur l'air du " chanteur" de balavoine, ça le fait trop !!!

J'me présente
Je m'appelle Carole,
J'veux faire des trails
Et que tout se passe bien, se passe bien !
Des kilomètres à parcourir
Et tout ça, bien sur pour l'plaisir !
Oui mais surtout
Pour l' assoc "courir pour l'Nepal"
Et partout sur le blog,

J'veux qu'on parie sur moi,
sur mes courses et mes joies
Et que l'on s'en prive pas!
Car avant tout j'suis là, ah ,
pour les enfants d'là bas ! Ah !


.... Il paraît que je suis née avec une chaussure de ski et une chaussure de marche. Cela s'est confirmé au fil des ans avec une jeunesse et adolescence animée par des saisons de ski, et des étés trails.

Premier 4000 avec le Toubkal pour mes 25 ans ....
Une dizaine d'année de disette et ce manque a été vite comblé par l'apprentissage du ski avec mes enfants et les baskets ont été rechaussées aussi par la même occasion !
Le 11 mars 2011, premier 5kms ! Une année de courses, de bonnes sensations : peu de kilomètres mais du plaisir, de l'envie, de la hargne.

.... Un an et et ... Oui un marathon le 22 avril 2012 à Cracovie ! Décision prise sur un coup de tête en novembre lors d'une discussion avec mon meilleur ami (qui voyage beaucoup dans cette belle capitale) et un ange.

.... Je vais donc mettre en jeu ce premier marathon pour l'association, 42,195 kms de bonheur et je franchirais la ligne .... Allez Go soyez des guerriers comme moi et pariez ! ....

 Carole clairement bestial

lundi 9 avril 2012

Trail des 3 vallées au Népal : 1ère étape

Philippe Bourgine
Départ depuis le lieu sacré : le magnifique Stupa de Bodnath jusqu'à Gul bhanjang Galphu, soit 32 km, dénivelés : +990m-320m, 2 130m  d'alt.
Bon Courage à Philippe pour cette première étape !

photos stéphane Le Dû - altecsport.com


Le suivi de la course: http://www.altecsport.com/actualite.php

Il est toujours temps de parier sur quelques km  !

jeudi 5 avril 2012

Le Népal de long en large

Philippe ne badine pas avec le Népal ! Ce n'est que la 6e fois qu'il y retourne....après avoir entre autre, gravi les 8 463 m du Makalu en mai 2010, puis suivi et filmé le Solokumbu Trail en novembre de la même année.

Cette fois-ci, toujours avec le néanmoins célèbre traileur Dawa Dachihiri Sherpa, en tant qu'organisateur, il s'agit de traverser 3 Vallées et Régions du Népal : Langtang, Ganesh Himal et Manaslu. 

  • 14 jours, 12 étapes
  • Une moyenne de 34 km par jour et 1050m de dénivelé positif
  • 3 cols à plus de 3500m, un passage à 4600m (Laurebina Pass, Langtang), et un autre à 5100m (Larkya Pass, Manaslu


Ils partiront le dimanche 8 avril de Katmandou depuis le magnifique stupa de Buddha Nath, pour arriver 400 km plus loin le 20 avril à Beshi Shahar.




Nous suivrons de près cette spectaculaire aventure dans un pays qui nous est cher....Namasté, Namasté !
http://www.altecsport.com/actualite.php




Pour parier sur quelques km du Trail des 3 vallées de Philippe Bourgine : c'est ici !

mercredi 4 avril 2012

Froid et vent au bout du monde

Retour sur le marathon du Bout du Monde d'Alain :

"Arrivé à Douarnenez vendredi en fin de journée, je profite de mon séjour en Bretagne pour voir des amis le samedi. Samedi soir, j'ai décidé d'aller participer à la pasta party. Bonne ambiance, je mange peu pour ne pas avoir de problèmes de digestion durant la nuit, je danse un peu aussi, j'ai peu l'occasion de pratiquer les danses bretonnes en Savoie, alors j'en profite.
Au lit de bonne heure, mais je dors mal parce qu'il fait froid.
Réveil à 6h15, la navette est à 7h15, mail il faut que je range mes affaires, que je plie la tente. Et puis j'aimerais bien déjeuner avant de partir. Raté, rien d'ouvert, j'attends la navette dans un froid terrible (2 à 3°) accentué par un vent fort.
Départ de la navette, 45mns de route et nous voilà arrivés à la pointe du Raz. Et là, bonheur, il y a un bar ouvert: café crème, croissants. Et bien ça va tout de suite mieux. Je me change, et échauffement. Quelques photos souvenirs, et regroupement sur la ligne de départ pour encourager le seul handisport du jour qui part un quart d'heure avant nous. 9h25, tout le monde est là, 5,4,3,2,1 c'est parti.

Le peloton s'étire très vite, je pars sur une base de 5'15 au km. Je viens dans l'espoir de battre mon record, mais pas question de se mettre trop vite dans le rouge. Passage au sémaphore, retour sur Plogoff, descente sur la baie des Trépassés, montée -longue et dure- vers Cleden puis retour vers la pointe du Van. Il fait très beau, nous avons une vue magnifique sur l'île de Sein. Nous traversons la pointe et nous attaquons la route vers Douarnenez. Et là, retour à la réalité: le vent d'est -de face donc- souffle à 20 nœuds environ -une trentaine de kms heure- et rend la progression difficile. Le soleil est déjà haut, il ne fait donc pas froid, mais que ce vent est dur. La route est une succession de faux plats descendants et montants, sur des lignes droites interminables. Je passe le semi en 1h52, c'est plutôt bon. Méchant coup de barre moral en traversant Beuzec, qui va durer deux kms, et c'est là que je perds du temps que je ne rattraperai pas. Ensuite, cela va mieux, à part une amorce de crampe à Poullan mais que je gère bien. Le rythme est bon mais je sais déjà que je ferai plus de 4 heures. Dans les deux derniers kms -en descente- j'accélère et j'arrive sur le tapis rouge de l'arrivée au sprint. Il y a beaucoup de monde et une ambiance formidable.

Je suis heureux d'en avoir terminé, c'était très dur, mais tellement agréable de courir dans ces paysages magnifiques. Allez, j'y retourne dans deux ans!"

Alain Carré


Merci à Alain qui a parié 50 ct/km sur sa propre course.